Retraités avec ou sans tracteur, toutes et tous dans la rue le 26 mars !

Le Samedi 25 novembre 2023, à l’appel des organisations de Retraité(e)s USR-CGT, FSU, UDR-FO, FGRFP, CFE-CGC et CFTC avec le soutien des Unions Départementales FO, CGT, CFTC, FSU et CFE-CGC nous nous sommes rassemblés à 200 devant la préfecture à Melun pour la Défense du droit à la santé car se soigner dans notre département devient impossible.

Cependant le Préfet et le Conseil Départemental que nous avons rencontrés restent sourds à nos revendications que nous rappelons  ci-dessous.

De plus, le nouveau Ministre de la Santé, Monsieur Frédéric Valletoux, est Seine-et-Marnais, il ne peut ignorer la situation de son département. En outre, lui qui considérait la situation des hôpitaux publics “catastrophique” lorsqu’il exerçait la fonction de Président de la Fédération Hospitalière de France. Que fait-il maintenant qu’il est aux commandes ?

Nos revendications pour améliorer l’offre de soins sur le département répondent à plusieurs impératifs :

  • La création d’une faculté de médecine de plein exercice et d’un CHU en Seine-et-Marne.

En Ile de France 17 500 des 47 600 médecins ont plus de 60 ans.

D’ici à 2030, au minimum 2 000 médecins libéraux d’Ile de France vont partir en retraite. Le potentiel d’étudiants arrivant est de 900 à 1 000.

L’Ile de France compte 20 % de la population française et seulement 16 % des étudiants en médecine. Un problème majeur est en perspective. Il faut recruter plus de médecins. Le remplacement du numerus clausus par un « numerus apertus » est insuffisant en raison du manque de places qui engendre une sélection inacceptable pour les jeunes.

  • L’accroissement du nombre d’étudiants en médecine avec des pré-recrutements rémunérés en échange d’un engagement à exercer dans les zones fléchées aurait le double avantage de démocratiser l’accès aux études médicales pour des jeunes issus de milieux modestes et d’installer des médecins là où cela est nécessaire ;
  • La création de centres de santé publics polyvalents avec des médecins salariés permettant un travail d’équipe, un temps de travail des soignants compatible avec une vie de famille.  Cela permettrait des horaires d’accès aux soins élargis, le désengorgement des Urgences.

Cette solution est demandée par de nombreux jeunes médecins, notamment de jeunes femmes Ce dispositif existe dans quelques communes de Seine-et-Marne mais aussi au niveau d’autres départements à l’initiative de Conseils départementaux (la Saône et Loire par exemple) ;

  • L’arrêt du pillage de la Sécurité Sociale et l’exigence du remboursement des soins à 100% par l’Assurance Maladie Obligatoire et l’interdiction des dépassements d’honoraires ;
  • L’amélioration de la prévention, notamment la médecine scolaire qui est dans un état désastreux ;
  • L’arrêt des fermetures de lits et de services et le renforcement matériel et humain de     l’Hôpital Public.

Les conditions de travail et de rémunération des personnels doivent s’améliorer pour devenir attractives (les dernières mesures proposées sont loin d’être suffisantes aussi bien pour les personnels que pour les patients).

Le mardi 26 mars 2024 : Rassemblements

10h00 Préfecture à Melun

10h00 Sous-préfecture de Meaux

14h00 Ministère des Finances – Paris Bercy