Mobilisation pour le respect des libertés syndicales

A l’occasion de la convocation d’un dirigeant après une coupure de courant pendant le mouvement contre la réforme des retraites, la CGT dénonce une vague de « répression syndicale ».

Mercredi 6 septembre à 8h, Sébastien Menesplier, secrétaire général de la FNME et membre du Bureau confédéral était convoqué à la suite de la coupure d’électricité dans la ville du ministre du Travail lors de la lutte contre la réforme des retraites.

Lors de sa prise de parole, Sébastien Menesplier a expliqué que « Notre fédération dérange car on porte une autre politique que celle des néolibéraux. On a besoin d’être entendu·es et que les citoyen·nes viennent à nos côtés pour dire que demain, on peut bousculer les choses ensemble.»

« Quand un militant de la CGT est attaqué, c’est toute la CGT qui est visée ».

Le slogan syndical a pris vie mercredi 6 septembre devant la gendarmerie de Montmorency dans le Val d’Oise ou plus d’un millier de militants étaient rassemblés et dans toute la France comme à Sète dans l’Hérault ou encore devant la CADAM de Nice. Au delà des frontières, la Confédération Européenne des syndicats a apporté son soutien en organisant un rassemblement à Bruxelles devant le consulat Français par solidarité avec le dirigeant de la CGT et pour défendre notamment le droit de grève en France.

Présente lors du rassemblement, la Secrétaire générale de la CGT a déclaré qu’un cap avait été franchi.

« Il faut que le gouvernement comprenne qu’il faut arrêter avec cette répression et que Sébastien sorte rapidement. S’il y a des poursuites contre lui, la colère sociale s’exprimera et la CGT sera là pour organiser cette colère. »

Cette convocation est un symbole de la répression syndicale qui s’abat sur les militants.

La CGT recense plus de 1000 camarades sous la menace de licenciements, de sanctions disciplinaires, de convocations ou de poursuites judiciaires.

La lutte continue dès ce vendredi à Niort, avec une mobilisation en soutien à David Bodin, secrétaire général de l’Union Départementale des Deux-Sèvres qui sera jugé pour soupçons d’organisation de manifestation interdite pour des événements reprochés dans le cadre de notre lutte contre la privatisation de l’eau dans des Méga-Bassines.