
COMMUNIQUÉ DE L’UD CGT 77
Les propos tenus lors de l’intervention du 31 janvier 2025 continuent de faire grincer les dents du grand patronat.
En évoquant les grands dirigeants d’entreprises qui menacent de délocaliser comme des « rats qui quittent le navire », il n’a été exprimé que ce que des millions de travailleurs et de travailleuses pensent tout bas.
Depuis des années, les salarié·es subissent les réformes du Code du travail, de l’assurance-chômage et des retraites, pendant que les profits explosent.
Les dividendes atteignent des records, les résultats du CAC 40 sont florissants, et plus de 200 milliards d’aides publiques sont versées chaque année aux entreprises sans condition ni contrepartie.
Ces vérités ont suffi pour déclencher la colère du mouvement patronal “Ethic”, présidé par Sophie de Menthon, qui a déposé plainte pour « injures publiques » avec l’avocat Gilles-William Goldnadel, figure de l’extrême droite médiatique sur CNews.
Quelques jours plus tard, Jordan Bardella, président du Rassemblement national, prenait le relais en s’en prenant à son tour à la CGT.
Une fois encore, le grand patronat et l’extrême droite marchent main dans la main pour tenter de faire taire le syndicalisme combatif.
Ils préfèrent les menaces, les pressions et la judiciarisation de la parole syndicale plutôt que d’entendre les revendications légitimes : hausse des salaires, emplois stables, partage des richesses et justice sociale.
Ces « patriotes » autoproclamés n’aiment la France que lorsqu’elle leur rapporte des profits.
Ils se disent offensés, mais c’est surtout parce que la vérité les dérange.
La CGT de Seine-et-Marne affirme sa solidarité totale et fraternelle avec Sophie Binet.
Nous refusons la logique d’intimidation. Nous défendons la liberté d’expression syndicale et le droit de lutter pour une société plus juste.
Voilà la preuve que la CGT dérange !
Grand patronat et extrême droite unis, bras dessus, bras dessous, veulent faire taire le syndicalisme de lutte.
C’est toute la CGT qu’ils visent — et c’est ensemble que nous répondrons !
Nous ne céderons ni aux menaces, ni aux injonctions !
Qu’ils déposent toutes les plaintes qu’ils veulent : nous serons toujours du côté des travailleuses et des travailleurs.